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Randonnée pédestre avec trace gps en seine-et-marne.
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Dist. à plat :11.0Km - Déniv:156 M - Durée:03:00 Hrs
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 HAUTEUR DE LA SOLLE - MONT SAINT PERE - CUVIER CHATILLON
 Mémoriser ce circuit

Départ randonnée : Le départ n’est pas très bien situé (surtout à trouver, mais avec le GPS pas de problèmes.
Il se trouve sur la D142 (route ronde) entre la fin de la côte et le virage de Belle Croix.
Route du Clocher. C'est le premier chemin après la cote, il y a plus de place pour ce garer que le précédent départ

On prend la route du Clocher(1) (parcelle 235). Puis à droite la route de la Chevillure (2) .
Nous rejoignons la route du Mont Saint Germain, que nous prenons à droite.
Arrivée à un vague espace servant lors de l’exploitation forestière à stocker les grumes nous prenons sur la gauche le sentier bleu N° 4.
En bas nous prenons la branche de droite, nous laissons la branche de gauche passant devant la Grotte aux Cristaux, et prenons le sentier qui suit le banc de grès, nous passons devant les pins greffés(3).

Nous passons devant la fontaine Maria(4).
Puis nous traversons le parking de Belle Croix(5).
Nous continuons tout droit vers la route des Ligueurs(6).

Les arbres étant clairsemés nous avons de belles vues sur l’ensemble du rocher Saint Germain, Plaine de la Solle et Hauteur de la Solle.
Nous prenons la première route à gauche, route du regard qui descend dans la vallée puis à droite la route de l’Union.
Nous passons en bout de l’Hippodrome de la Solle(7).

En bout nous prenons à gauche la route Amélie [Ouverte en 1844.C'est un des noms de Marie-Amélie, femme de Louis-Philippe.]
 Nous sommes à la limite d’une réserve biologique.
Il est préférable de rester sur le chemin et les chiens doivent être tenus en laisse.
On peut constater ce que devient la foret lorsqu’elle n’est pas entretenu par les forestiers.

Les beaux arbres sont morts ou mourants, le sous étage en hêtre ou charme est remplacé par le houx.
Nous remontons vers la route goudronnée des hauteurs de la solle (attention nous sommes en réserve biologique(8) resté sur le chemin.) D’ailleurs se chemin est suffisamment jolie pour ne pas s’en éloigner.
Que nous traversons et continuons en face, puis nous prenons la première à droite ici encore nous sommes en réserve avec un sous bois rabougris.

Nous prenons la première à droite (sur la carte il n’y a pas de chemin mais il est bien tracé au sol.)
En fait nous côtoyons la route goudronnée des Hauteurs de la Solle toujours accessible aux voitures. Cela permet même si les voitures sont rares de ne pas marcher sur le bitume. Nous arrivons au carrefour du Gros Hêtre.

J’ai modifié mon itinéraire nous prendrons le bitume sur quelques centaine de mètres et nous ne pénétrerons pas dans la réserve biologique intégrale du Gros Fouteau. Pourquoi : parce que.
Surtout c’est interdit. Il est interdit d’interdire. Slogan de 1968 de certains manifestants qui sont aujourd’hui en politique.
Mais franchir cet interdit, pour nous promeneur, cela ne nous apporte rien et peut être dangereux par grand vent des branches peuvent tombées et nous blesser.

Prenons la route et le sentier bleu, puis à l'intersection suivante poursuivons à droite le sentier bleu, nous passons devant la fontaine Sanguinede(9).
Nous passons sous la petite folie Denecourt. [passage aménagé et renforcé par des pavés de grès comme on savait le faire à l’époque (du solide du résistant au temps.] puis la mare aux ligueurs continuons le sentier bleu le long de la route des ligueurs et prenons la route Gustave(10) à gauche.

Traversons la route ronde et prenons la sente de droite bien marqué au sol, prenons la première à gauche route Christine(11).
Puis sur la droite, la route Henri Chapu(12) , puis à gauche la route Lebel(13) et encore à gauche la route des Monts Saint Pères ou nous trouvons la roche Décamp(14) .

Nous continuons la route tournante des Monts Saints Père qui descend puis, nous prenons la route Kalmar(15) à droite [Kalmar, sur le Kalmar sund, détroit de la Mer Baltique, est l'une des plus anciennes ville de Suède.] On retrouve le sentier bleu que l’on prend à gauche.
On le quitte rapidement pour continuer tout droit dans les rochers. Puis prendre sur la gauche le sentier bleu N° 5.

On passe devant de très beaux rochers et prenons une ancienne sente qui traverse une réserve biologique dirigée.
Depuis que le GR n’est plus marqué elle est difficile à trouver dans les rochers. Il faut dire que les VTT passant un peut partout cela ne facilite pas les choses.

Nous traversons une zone plane mais rocheuse qui à subie la tempête de 1999 une pancarte en fait fois (il n’y a pas de quoi s’en glorifier depuis cela aurait du s’améliorer. Nous passons dans une zone très marécageuse pour atteindre les mares à Dagneau(16).

Puis nous prenons la route du Ragot(17) que nous suivons jusqu'à la route du Clocher que nous prenons à droite jusqu'au parking.

 Lexique
 
1.route du Clocher : Route ouverte exactement dans la direction du clocher de Chailly, en partant du Cabinet de Monseigneur.

2.route de la Chevillure : troisième andouiller.
(Bois sur la tête d’un cerf ou d’un chevreuil) Généralement le premier andouiller est le maître andouiller, ou andouiller de massacre, le second le surandouiller, le troisième la chevillure, et le quatrième la trochure.
Au-dessus, c'est la couronne ou empaumure.

3.les pins greffés [Nous sommes de nouveau dans une ancienne carrière de grès qui fût exploitée en 1667.
Dans le chantier devenu chemin piéton nous trouvons des pins comportant des boursouflures Greffage des pins dans la forêt de Fontainebleau Dans le numéro de la Revue Forestière Française, il est fait mention du greffage des pins.
Or, il y a plus de cent ans, la question avait déjà retenu l'attention des forestiers.
Article paru dans les Annales Forestières en avril 1843 (p.220-224) MARRIER DE BOISDHYVER ,a donné d'intéressantes précisions « Cette greffe ne peut s'effectuer qu'à l'époque de la végétation du printemps, au moment où la pousse terminale a acquis les deux tiers ou les trois quarts de son allongement.
Elle se fait en fente sur des sujets de trois à six ou huit ans de semis.
Le pin sylvestre paraît le plus propre de tous à recevoir la greffe.
le greffage commence à Fontainebleau du 15 au 25 mai « La pratique a enseigné qu'il faut de préférence s'attacher aux sujets dont la pousse terminale est environ de la grosseur du petit doigts...
De nombreux conseils sont encore donnés : une planche montre en détail toutes les opérations.
L'auteur trouvait comme avantage de la greffe « la propagation prompte des pins les plus précieux, en créant des porte-grains au moyen desquels on obtient sur place des semences qu'il faudrait tirer à grands frais des lieux éloignés, d'où elles arrivent souvent avariées.
C'est dans ce dessein que le greffage des pins en laricio a lieu annuellement à Fontainebleau, et avant un quart de siècle, cette forêt pourra rivaliser avec la Corse pour livrer des graines de laricio de bonne qualité et à bas prix ».
REVUE FORESTIÈRE FRANÇAISE Cent quatre mille pins sylvestres dans la forêt de Fontainebleau ont été ainsi greffés en laricio et autres espèces, considérées à l'époque comme « encore rares ».
Le sort des pins laricio ainsi greffés, M.l'Inspecteur principal -CLÉMENT JACQUIOT a bien voulu, par une lettre datée de juin 1949, donner les indications complémentaires suivantes: « On trouve encore des pins laricio greffés dans beaucoup de parcelles résineuses de la forêt de Fontainebleau.
Ces pins sont toujours vigoureux et d'une forme parfaite.
Leur diamètre varie de 60 à 80 cm.
Il est assez difficile d'évaluer leur nombre, car ils sont irrégulièrement dispersés dans des peuplements de pin sylvestre, notamment à la (Croix de Toulouse.Plaine de Samois), (Barnolets), (Monts Girard), etc..
Le nombre ne doit plus dépasser 1.000 ou 1.500, par suite des réalisations progressives au cours des exploitations normales, mais surtout à la suite des incendies qui, au cours des cent dernières années, ont parcouru au moins une fois la presque totalité des parcelles résineuses de la forêt.

4. la fontaine Maria : prénom de Mme Colinet.
fontaine créée et baptisée par Colinet en 1891.
Le sylvain Colinet (1839-1905), ancien agent des Ponts et Chaussées, a poursuivi l'œuvre de Denecourt.
Il traça de nouveaux sentiers en forêt et poursuivit l'édition des guides et cartes de la forêt.
Après sa mort, sa veuve, à qui fut dédiée la Fontaine Maria, continua à publier le guide «Denecourt-Colinet», jusqu’aux années 1930.
http://nomsdebleau.blogspot.fr/2010/01/passionnes-de-la-foret.html

5.Belle Croix : Erigée vers 1304 par Pierre Tapereau, s'il faut en croire l'inscription placée par son descendant, Simon Tapereau : DEUX CENTS ANS A QUE DANS CE LIEU PIERRE TAPEREAU FIT POSER UNE CROIX EN L'HONNEUR DE DIEU, POUR LA VOIR A TOUS EXPOSEE PUIS NAGUERES A FAIT APPOSER SIMON TAPEREAU CETTE CY PRIEZ DIEU QUE REPOSER PUISSENT LEURS AMES SANS NUL SOUCY LE MOIS D'AOUT MDIIII.
Les Tapereau, seigneurs en partie de Brolles, existaient encore au XVIIe siecle.
Les plans Picard, Boisseau, Scotin, désignent cette croix sous le nom de Croix Tapreau.
Détruite en 1793, elle a été réédifiée en 1827 sans l'inscription.

6.la route des Ligueurs : Autrefois, dit-on, principale route pour se rendre au château de Fontainebleau.
Elle se détachait de la route de Bourgogne à la Table du Roi (aujourd'hui route Ronde jusqu'au carrefour de Belle Croix), puis du carrefour de Paris arrivait au carrefour de l'Obélisque en traversant le Grand Parquet, pour aboutir à l'allée de la Chaussée (avenue de Maintenon), principale et pour ainsi dire seule entrée du château avant les travaux de François Ier.
La tradition veut que ce soit par cette route qu'en 1562 le duc de Guise, le maréchal de Saint-André et le connétable de Montmorency aient emmené de force, de Fontainebleau à Melun, le roi Charles IX : d'où son nom de route des Ligueurs.
Mais tout cela est problématique.
Les anciennes cartes, Picart, Boisseau, Defer, ne portent aucune indication d'une route de ce genre.
Les conjurés de 1562 ont plutôt suivi le chemin de Melun, route nationale n° 5 bis, lequel ne date pas de 1664, comme le dit Jamin, ou de 1751 à 1758, comme le dit M.A.Hugues.
Il est bien antérieur.
Il semble bien que c'est Jamin qui, par suite de cette erreur, a imposé à la route l'appellation de route des Ligueurs.
Elle se nommait auparavant route à Dimps, du nom d'un marchand de bois qui l'avait réparée.
Ce nom rappelait un fait plus certain que celui d'avoir été le théâtre de l'enlèvement d'un roi.

7. l’Hippodrome de la Solle : Installé dans son écrin de verdure, l’hippodrome de la Solle est l’un des plus anciens de France.
Sous le règne de Louis XVI, les ducs d’Artois et de Chartres organisèrent pour la 1ère fois, le 11 novembre 1776, des courses à Fontainebleau, devant le roi venu chasser.
En 1862, après l’ouverture d’une souscription à la Mairie de Fontainebleau, la Société Hippique Départementale organisait officiellement ses premières épreuves sur l’hippodrome de la Solle.
Les Travaux (bâtiment, piste de 2400 mètres pour la première fois en France, corde à gauche) avaient été réalisés avec l’aide des chasseurs de la garde.
L’inauguration eut lieu en présence de l’empereur Napoléon III et de l’impératrice Eugénie le 22 juin 1862 et de 30 000 spectateurs dont 4 000 venus de Paris par le train.

8.Réserve Biologique : Considéré comme un « carrefour biogéographique », le massif de Fontainebleau abrite de considérables richesses floristiques et faunistiques.
1331 hectares de Réserves dirigées et 1000 hectares de Réserves intégrales permettent d’assurer l’étude et la conservation d’espèces et de milieux rares et fragiles.
Les Réserves intégrales sont consacrées à la conservation et à l’observation de la forêt laissée à son évolution naturelle, et comportant de très vieux peuplements.
Ici c’est le domaine des scientifiques, marcher sur une branche pourrie pour nous cela n’a aucune importance, mais pour connaitre l’éco système, c’est important.
On à accéléré la décomposition de la branche, voir écrasé quelques vers et autres larves qui étaient en étude par nos scientifiques.
Tous ses lieux montrent également ce que deviendrait la foret de Fontainebleau si l’homme n’intervenait pas.

9.la fontaine Sanguinede : Orfèvre à Paris, souscripteur de l’œuvre de Denecourt la fontaine à été crée en 1852.
Face à la fontaine de l’autre coté du chemin, les fondations de l’ancien estaminet.
Sur le site http://www.fontainebleau-photo.com/2014/09/la-fontaine-sanguinede.html vous trouverez d’anciennes cartes postales représentant le lieux

10.route Gustave : Nom donné sans doute en l'honneur des rois de Suède.

11.route Christine : Le 10 novembre 1657, le père Le Bel, supérieur du couvent des Mathurins d'Avon, est convoqué au château de Fontainebleau, tout proche.
Dans la galerie des Cerfs, l'ex-reine Christine de Suède, de passage au château, lui demande de confesser son confident et favori, l'Italien Monaldeschi.
Après quoi, elle fait exécuter ce dernier à l'épée...
Face au scandale de cette justice sommaire exercée sur le sol français, l'ex-reine revendique son droit de souveraine.
Elle explique à son hôte, le cardinal Mazarin, que le condamné avait reconnu l'avoir trahie auprès des envoyés du roi d'Espagne.
Selon des sources malveillantes, la reine aurait aussi eu connaissance de lettres où son grand écuyer et amant raillait son physique.
L'affaire est finalement étouffée et Christine s'établit à Rome.

12. route Henri Chapu : (1833-1891)[Issu d'une famille modeste de Le Mée-sur-Seine (son père est un ancien cocher devenu concierge à Paris), Henri Michel Antoine Chapu entre en 1849 à l'École des Beaux-Arts.
Il est l'élève de James Pradier (1790-1852), Francisque-Joseph Duret (1804-1861) et du peintre Léon Cogniet (1794-1880).
Henri Chapu remporte en 1851 le second grand prix de gravure en médaille, en 1853 le second grand prix de sculpture et en 1855 le premier Grand prix de sculpture (Prix de Rome) avec le bas-relief "Piété filiale de Cléobis et Biton".
Ce dernier lui permet de se rendre à Rome où il réside jusqu'en 1861.
Son "Christ aux Anges" (1857) à l'expression intense, lui vaut de vives critiques des défenseurs de l'académisme.
A réalisé notamment le médaillon Millet-Rousseau à barbizon

13.la route Lebel : Ouverte par arrêt du 19 décembre 1724. Le P.Lebel était ministre du couvent des Trinitaires, au château de Fontainebleau, lorsque la reine de Suède, Christine, s'y trouvait.
C'est lui qui a confessé Monaldeschi à ses derniers moments : il a laissé une relation, plusieurs fois imprimée, de l'évènement où il a joué un rôle plutôt fâcheux (6 novembre 1657).
Il était encore ministre quand le roi décida la création de la paroisse de Fontainebleau et appela pour l'administrer les frères des Missions.
Le P.Lebel, qui n'avait su se concilier ni l'affection de ses paroissiens, ni la faveur royale, fut disgracié et envoyé par son Ordre à la ministrerie de Verberie. Le P.Aguenin Le Duc le remplaça.
Celui-ci eut maille à partir avec ses religieux qui se révoltèrent contre son autorité.

14. la roche Décamp : peintre 1803-1860 s’est tué d’une chute de cheval

15. route Kalmar : Kalmar, sur le Kalmar sund, détroit de la Mer Baltique, est l'une des plus anciennes ville de Suède.

16. les mares à Dagneau : Déformation de Dagnan isidor 1794-1873 paysagiste qui travailla à Fontainebleau

17.route du Ragot : Ragot, sanglier qui a quitté les compagnies mais qui n'a pas encore trois ans.

Merci Pélerin77b pour cette trace gps

Carte topographique de cette randonnée

Circuit gps de marche publié le : 11-03-2016
33
HGK
Dernière évaluation sur randogps : 21-06-2022

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